J’ai failli aller à pied pour venir vous voir,
Mais le mal me retient alité jour et soir.
Excusez celui qui a pour vous tant d’estime,
Mais n’a plus d’ailes pour voler à votre cime.

Vous qui faites partie des “Chenguits” vénérés,
Pardonnez au captif d’exprimer ses regrets
A l’envoyé qui m’a annoncé le présage
De prompte guérison sous un ciel sans nuages.

Je ne saurais ainsi trop vous complimenter
Tant je vous suis redevable de votre bonté.
Beni Ma Alaynayni, vous êtes la lumière
Qui éclipse le voile des yeux réfractaires,

Vous êtes le flambeau qui indique la voie,
Reflétant chez “Sobeihi” le soleil roi.
De là un émissaire est venu m’annoncer
Votre séjour déjà couronné de succès.

Il a chassé le foyer du mal qui me ronge
Et m’a rendu serein comme au milieu d’un songe.

Poème traduit en français par Raouf Hajji.