L’Etat des prédateurs est sur la fausse route,
Partout menacé par la ruine et la déroute.
Ceci se confirme quand il entend puiser
Aux sources des impôts qui nous sont imposés.

Notre sol renferme dans son sein mille et une
Richesses, soit une fortune peu commune.
Notre contrée contient d’importantes réserves
Qui, des lourds impôts dûs à l’Etat, nous préservent

En mettant un terme à l’insatiable appétit
Des rapaces veulant exploiter les petits,
Emettant des titres auprès du grand public,
Pour enrichir à ses dépens l’esprit cynique.

Assez de nous tenir en laisse sous tutelle
D’un inspecteur du fisc qui toujours nous harcèle.
Notre sol cache des métaux en quantités.
Où sont les mineurs de fond pour les exploiter?

Le potentiel minier va de l’argent natif
Dont le gisement est prévu très productif,
A l’or qui fait pâlir de dépit et d’envie
Les orfèvres dont l’art nous fascine et ravit,

Au gaz naturel des couches géologiques
Qui se dilue dans l’espace atmosphérique,
Aux cours d’eau qui cherchent une issue vers la mer
Pour y déverser l’eau que les sources génèrent,

Négliger ces secteurs est signe de paresse
A l’origine de toutes nos maladresses.
Si nous pouvions à ce mal arracher les ailes,
Nous ne provoquerions pas les foudres du ciel.

Si nous combattions sa forte armée d’invasion,
Elle n’occuperait jamais nos positions.
Si nous pouvions faire face à tous ses assauts,
Elle ne conquerrait ni vallées ni plateaux.

Quel espoir reste-t-il pour que les paresseux
Se chargent de gérer nos affaires au mieux?
Seront-ils en état de bien remplir la tâche,
Eux qui classent les gens sérieux avec les lâches?