Le coeur se plaint d’être livré à l’agonie. (1)
Oh comble de malheur! oh comble d’ironie!
Pour avoir tant aimé, on t’a ainsi banni
“Souffre qu’on te renie, accepte d’être honni”
“De ton bourreau revêts l’ignoble ignominie”.

Prends ton mal, ton chagrin et ta peine en patience.
Malgré le coup du sort, fais preuve d’endurance.
Qu’importe l’insomnie qui détruit l’espérance,
“Car, ne pas pardonner les erreurs de jouvence”
“Fait perdre l’amour à qui le coeur est soumis”.

(1) Les deux derniers vers de chaque strophe placés entre guillemets ont été empruntés à Abbas Ibn Alahnaf, poète irakien du IXème siècle.

De Patientia Cordis (version alternative)

Sois donc la victime; peu chaut qu'on te renie,
Revêts de ton bourreau l'habit de l'infamie.
Car ne pas pardonner les erreurs de jouvence
Fait perdre l'amour à qui le coeur est soumis

-- Abbas Ibn Al Ahnaf, Poète irakien du IX-ème siècle.

Le coeur se plaint d'être livré à l'agonie
Oh comble de malheur! Oh comble d'ironie!
Pour avoir tant aimé on t'a ainsi banni
"Sois donc la victime; peu chaut qu'on te renie
Revêts de ton bourreau l'habit de l'infamie"

Prends ton mal, ta peine et ton chagrin en patience
Malgré le coup du sort fais preuve d'endurance
Qu'importe l'insomnie qui détruit l'espérance
"Car ne pas pardonner les erreurs de jouvence
Fait perdre l'amour à qui le coeur est soumis."

https://www.cordula.ws/poems/pcordis.html