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Je n’admettrais jamais d’agir comme un suiveur
Qui fait siens les propos de tous les radoteurs,
Que le discours d’autrui, pourtant vide et verbeux,
Fascine, sans qu’on y voie un verbiage creux.

J’ai un brillant esprit, tel un joyau taillé
Dans un bijou précieux, tout de fleurs émaillé.
Ma plume, tranchante tel le fil de l’épée,
Prend d’assaut les remparts avec les parapets.

Pour en finir avec l’armée des imposteurs,
Je ne crains pour ma part aucun aspect d’humeur,
Surtout s’il émane d’un ennemi du droit,
Porté vers les actes de très mauvais aloi.

Je ne tiens nullement compte de l’insouciant,
Du menteur notoire, du fraudeur arrogant,
Qui prétend agir dans l’intérêt des sujets,
Les mettant en garde contre les préjugés.

Il fait, à tout moment, prévaloir son profit,
En relativise le poids qu’il falsifie.
Il prescrit au peuple la vie d’austérité
Et mène un train de vie d’un niveau éhonté.

Il se réserve la substantifique moelle,
Couvrant la misère d’un fort opaque voile.
Tous les micros sont mis à sa disposition
Pour louer les bienfaits de la modération.