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Quand la nation admet que la pègre gouverne,
Et traîte les hommes libres en subalternes,
Occulte de ses rangs tout esprit éclairé,
Et fait de ses élus des brebis égarées,

Qu’un revers de fortune abat ses sommités,
Aux têtes pensantes fait perdre probité,
Que les discussions se déroulent en désordre,
Et chacun accable tous d’un horrible opprobre,

Que de leurs prétentions émergent les menteurs,
Mettant en désarroi leurs interlocuteurs,
Que les traitres vivent de leurs calomnies,
Ou qu’un dévôt se perd dans son ignominie,

Que du haut de sa tour maître corbeau croasse,
Et les bars accueillent bourgeois et populace,
Et les jeunes cherchant l’objet de leurs désirs,
Et les loups gardant les troupeaux à plaisir,

Que de la corruption tire un parti profit,
Quand une crise le soumet à sa merci,
Que se réduisent ses recettes prévisibles,
Et ses dépenses sont en hausse incompressible,

Il est indiqué de ne rien lui reprocher,
Car sa corde ainsi s’est rompu et a lâché,
Attirant la pègre par le gain alléchée.