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Secoue l'apathie, source de ton accablement,
Recours à la science pour fourbir tes arguments.
Autant les nations s'approchent du but convoité,
Autant tu t'en éloignes et te laisses culbuter.

Tu es dépassée dans tous les compartiments
Par d'autres qui en tirent gloire à ton détriment.
Je constate que celui qui t'épargne le mal
Passe pour pervers, pernicieux, voire immoral.

Est-ce donc ainsi qu'aurait dû être traité
Celui qui aspirait à quelque dignité?
Les cheikhs, source de tous les maux, t'ont, par leur conduite,
Contre de l'argent sonnant, en erreur induite.

Leur ignorance en tout est bien enracinée:
Ils te comblent de nuisances mal intentionnées.
Peu s'en faut qu'ils saisissent les propos qu'on leur tient;
Ils se trouvent toujours court, hésitent aux entretiens.

S'agissant de dire vrai, ils font preuve de paresse,
Comme si, de couardise, ils étaient pris d'ivresse.
Ils ont dressé un cordon autour des esprits
Afin d'en profiter en restant à l'abri.

Ils ont déclaré illicite à leur mouvance
De penser à leurs stupides extravagances.