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“La discorde, à l’aspect d’un calme qui l’offense,
Fait siffler ses serpents, s’excite à la vengeance.
La bouche se remplit d’un poison odieux
Et de longs traits de feu lui sortent par les yeux”
— Nicolas Boileau. Le lutrin.

La discorde paraît à ses débuts bénigne,
Puis, grandit et s’étend pour devenir maligne,
Puisant sa source dans les conflits d’intérêts
Qui montrent les aspects crus des esprits tarés.

Lorsqu’on fait preuve d’un manque de retenue,
On est indignement perçu comme un roi nu.
Mais, lorsqu’on s’emporte par-delà les excès,
On ouvre à l’infamie toutes les voies d’accès.

Puis, la discorde fait siffler tous ses serpents
Qui mordent en secret ceux pris en guet apens,
Ayant tout intérêt à vivre en harmonie,
Loin des disputes et de toute ignominie.