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“Poète, prends ton luth et me donne un baiser
La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore.
Le printemps naît ce soir. Les vents vont s’embraser”
— Alfred de Musset.

Saluons le printemps qui nous fait admirer
De la majesté des arbres tous les secrets.
Annoncé par une brise très agréable,
Il a remué les cours d’eau calmes et stables.

Les branches se courbent pour recueillir les gouttes
De rosée qui, par tour de magie, les envoûtent.
Les fleurs arborent leurs plus précieux sourires,
Elles qui, sans la rosée, ne sauraient rire.

Les oiseaux emplissent l’air de leur gazouillis
Et ravissent la vue aussi bien que l’ouïe.
Ils passent leur temps à louer leur créateur
Et nichent le soir dans les arbres protecteurs.

On se laisse éblouir ainsi par les secrets
De la nature qui nous cache ses attraits.
On aurait dit une vierge qui se dévoile,
Suscitant un soupir inspiré d’une toile.

L’arôme du bon vin de ses sources jaillit
Quand les sons s’accordent tout le long des taillis
Dans le respect par la fête du rituel
Qui attire tous les fêtards traditionnels.

Fière et conquérante, l’armada du bonheur,
Est applaudie par les gens d’esprit et de coeur.
Et quand un corps d’armée groupe ses effectifs,
Les malheurs du monde deviennent tous fictifs.

A mon ami et alter ego Mohammed Mehdi Hajoui j’ai adressé le poème ci-dessus que j’ai intitulé Le printemps des poètes.