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Quand le temps est propice aux divertissements,
Hâte-toi, le répit ne dure qu’un moment.
Saisis cette occasion qui dès lors se présente.
Profite(s) en. Sinon la paresse nous hante.

Réunis le cercle de tes nombreux amis,
Choisis-les parmi ceux qui font assaut d’esprit.
Délecte-toi de tant de beauté qui t’entoure,
Fille ou garçon? Peu chaut! Seuls comptent les atours.

Déguste le bouquet d’un nectar lénifiant
Fin vin de jouvence racé et vivifiant.
Hume l’odeur des joues au teint frais et vermeil.
Elle adoucit le rêve et charme le réveil.

Je regrette que les beaux jours de ma jeunesse
Se soient écoulés dans le transport de l’ivresse.
Il est temps de ne plus agir en dilettante
Pour saisir l’aubaine qui à nous se présente,

Emprunte de la vie l’éclat de la lumière,
Qui seul a raison de ses miasmes délétères.
Reviens à ce que tu as laissé en suspens
Comme une prière rattrapée hors du temps.

Agis avec une constante assiduité
Vis-à-vis des amis et liens de parenté.
La vie est faite ainsi, de liaisons et ruptures,
On monte et s’assemble, rechute et s’aventure.

Mais si elle permet une occasion si rare,
Jouissons en au plus vite et pas sur le tard.
Demain, lorsque tu ne seras plus de ce monde,
Tu verras bien que Dieu pardonne aux mains immondes.

Aussi savoure bien les instants de délices
Du jour qui s’éclaicit et devient plus propice.
Profite du temps qui passe de bon aloi,
Tant qu’il persiste à ne faire ni chaud ni froid.