Jamal, chef obstiné et Raïs fantoche,
 Soulève l’inimitié parmi les proches.
 Il ne cesse de jouer le mauvais génie,
 Que ce soit en public ou en catimini.
Il se met sous l’ordre de satan le maudit
 Et lance des bobards qui laissent interdits,
 Comme si Mahomet a fait fausse route,
 Ou, sur son sort, aurait fait planer le doute.
Ces dires sont en totale contradiction
 Avec les préceptes de la révélation.
 Les gouvernants les ont reçus ouvertement
 Et célebrés dans de vastes rassemblements.
Par crainte d’être par Dieu durement frappés.
 Nous aurions dû les passer au fil de l’épée.
 Celle-ci permettrait de défendre l’Islam
 Livré à des becs crochus, à notre grand dam!
Comment permettre au peuple de s’opposer
 A des péchés véniels sans se récuser?
 Devons-nous reprocher au public ses idées,
 Comme si nous étions des Musulmans débridés?
Maître de l’Egypte, que de tombes le sort
 A consignées sur ton registre, que de morts!
 Ton orgueil aveugle sera enseveli
 Afin de cacher les forfaits qui t’humilient,
Et qu’orient et occident où les grands esprits
 Se rencontrent, ne respirent plus l’air pourri.
 Jamal, cet imposteur passant pour sacro-saint,
 Pousse son peuple à déserter les lieux saints.
Il concocte une ruse après l’autre,
 Pour cacher ses désirs qu’il passe pour vôtres.
 Il a tout fait pour s’arroger l’autorité
 Qui en fait le maître et chef incontesté.
Il a brisé notre unité et semé
 La haine entre gens de bon coeur animés.
 C’est ici que, pour sûr, il laissera sa vie
 En convoitant le sahara qui l’a ravi.
L’Algérie est-elle devenue un jouet
 Entre les mains de vils joueurs usuriers?