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“Oui, je vous le dis! l’Algérie est au bord du gouffre! Et elle vient de faire un pas en avant.”
— Citation attribuée à l’ancien président algérien Houari Boumédienne.

Est-ce vrai les malheurs qu’endure l’Algérie?
Est-ce vrai que ses plaies sont loin d’être guéries?
Un tyran accusé de crimes et délits
A fait de ce pays un peuple d’avilis.

Le génie du mal lui dit de semer des troubles
En poussant à la haine les consciences troubles.
Il est la victime d’une folie furieuse
Qui gâche toutes ses relations fructueuses.

Il jette ses propres compagnons en prison
Pour se débarrasser des suspects à foison.
Les services que ses voisins lui ont rendus
En période de lutte ont été pourfendus,

Oubliant les courses risquées aux donations
En nature en argent selon dispositions
Il a fermé l’issue de toute tentative
Préservant l’avenir avec ses perspectives.

Ils lui ont apporté leurs soutiens et concours
Et lui ont fait cueillir lauriers et beaux atours.
Mais lorsqu’il a atteint les cimes de la gloire,
Il s’est détourné du peuple de son terroir,

Le couvrant d’arrogance en s’entourant de sbires
Impudents, insolents, oppresseurs et bien pires.
Il a rompu tous les liens de fraternité,
Se laissant griser par l’encens d’hostilité.

Monstre de cruauté qui manque de pudeur,
Viole ses promesses, fait miroiter des leurres,
Il devient agressif, nourrit des ambitions,
Agit en vrai tyran, pousse à la concussion.

Nous t’avons indiqué le chemin le moins fruste
Qu’un homme de bon sens eût suivi au plus juste.
Nous t’avons sciemment ouvert toutes nos portes
Donnant accès aux lieux d’abri à tes cohortes.

Mais tu as fait du peuple un ramassis d’esclaves
Humiliés, enchaînés dans d’horribles entraves.
Tu te réclames des idées collectivistes
Adoptant des tyrans la ligne communiste,

Reniant ta propre religion au motif
Qu’elle sort des chimères d’un esprit créatif.
Le monde où nous vivons rejette les croyances;
le temps est révolu pour ce genre d’instances.

Plus de ces prescriptions, elles sont abolies
Et sont enterrées dans le caveau de l’oubli,
Sans espoir de retour comme le dernier mort
Qu’on ensevelit et oublie après sa mort.

(A continuer…)

Que non! notre époque est celle du mouvement
Qui ne doit s’arrêter même pas un moment.
Ton souhait est pourtant de nous voir patauger
Dans l’eau du cimetière immobile et figée.

Nasser l’agitateur qui n’a fait qu’inciter
Les proches à rompre leurs liens de parenté,
Se comporte à l’instar de l’infâme satan
Qui traîte les siens comme un sorcier charlatan,

Le messagerl’aurait peut-être négligé
Oubliant qu’il est par un écran protégé.
C’est démentir en des termes catégoriques
Un homme infaillible, de propos prophétiques,

Démenti accueilli par tous les gouvernants
Au son des trompettes et des tambours battants.
Si nous n’avions pas peur des punitions divines,
Il passerait au fil de l’épée la plus fine,

Cette même épée qu’on brandit pour la défense
De l’Islam flétri par toutes sortes d’offenses.
Peut-on s’opposer à la volonté du ciel
Pour se faire excuser pour des péchés véniels?

Comment imposer les méthodes communistes
Là où domine le mouvement réformiste?
Est-ce que par hasard Nasser t’a gratifié
De moyens financiers, de soldats mystifiés.

Ceux en qui leur pays voit un axe du mal
Tu leur réserves un accueil très amical.

(A suivre?)