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Le ruisseau du poète est tout ensorcelé,
Draine ses perles vers des rives dentelées.
Pendant que les oiseaux gazouillent en cadence,
Entre ainsi, toute émue, la langue arabe en transe,

De l’art oratoire débordant de prodiges
Offrant au style les ressources qui obligent
Les jeunes transportés d’amour et de plaisir,
A savoir dompter en esthètes l’art d´écrire.

Au milieu, les astres sourient au soleil
Comme les dents blanches testent le vin vermeil.
Autour d’eux, l’oiseau de l’amour saute de joie,
Beau reflet du réel, le sourire narquois.

Il plane en harmonie avec l’imaginaire,
Reflétant sa grâce à visage découvert.
L’effet du vin aidant, guidé par le désir,
Il saisit le bonheur avant qu’il ne chavire.