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La substance de notre vie
Est ce qui en reste, à l’envi,
Qui rappelle notre jeunesse,
Et les transports de nos ivresses.

Profitons donc de son éclat
Et revivons en hauts et bas,
Au moment où les fleurs éclosent,
Humons en le parfum de roses,

A l’ombre des belles en fleurs,
Qui cachent le secret bonheur
D’une jeunesse pleine de joie
Et qui arbore un air sournois.

Ne râtons point les occasions
Qu’on perçoit comme une vision,
Eclatante comme l’éclair
Qui déferle en fendant l’air.

Dialogue en vers improvisés entre l’auteur qui commence par les deux premiers vers et un poète de sa génération qui enchaîne avec les deux vers suivants et ainsi de suite.