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“La beauté ne se discute pas. Elle règne de droit divin et fait prince celui qui la possède.”
— Oscar Wilde. Le portrait de Dorian Grey.

Un jeune adolescent près de moi tout fluet,
Le regard ravi par la beauté des bluets,
Voit couler devant lui la marée des passants,
En fixe un d’un clin d’oeil, dans un geste décent.

Observe les fleurets mouchetés de ses yeux,
Pointés à l’endroit du cavalier le plus preux,
Dominant la mêlée à partir de son trône
Où il s’est imposé pour dicter ce qu’il prône.

Il les a rendus fous d’amour grâce à son zèle
Et les a quittés en leur découpant les ailes.
Lorsque, tout avili, j’ai voulu l’approcher,
Toute ma dignité s’est sentie très touchée.

“Soghayr”, tu es mon Roi au pays de l’amour,
Où je te servirai humblement nuit et jour.
Pitié d’un être qui souffre et gémit, victime
De coups du sort l’ayant rendu pusillanime.